La mort du petit cheval, titre anecdotique, ne cherchez pas l'animal, vous rentreriez bredouille.
La mort de brasse-bouillon donc, nous conte l'assagissement de l'étrangleur de vipère, son émancipation, la dégradation d'une "famille" et la naissance d'une autre.
Evidemment c'est bien écrit, quoi que la lecture m'ait parue parfois complexe, outre mon manque de vocabulaire, certains discours sont plutôt épais, imagés voir abscons et demandent des réflexions que je puis difficilement fournir.
L'intrigue, par contre, manque d'action, d'aucuns diront qu'elle est plus terre-à-terre.
Moi j'aime la violence et j'abhorre l'amour comme un Reseau abhorre sa mère.
Là dessus Vipère au poing m'avait comblé, ce livre n'étant, de bout en bout, que le récit d'un combat, et l'amour qu'on y trouve n'est que charnel.
Sa suite perd peut être en vitalité ce qu'elle gagne en philosophie, Jean n'est plus le prodige qu'il fut dans sa jeunesse.
Il n'est plus qu'un homme qui cherche son chemin, perdu comme tous les autres dans la masse qu'il embrasse en fuyant sa caste et ses privilèges.
Je confierai qu'un événement "tragique", dynamisant ce journal, à fortement stimulé mon appétit, mais j'ai d'autant plus regretté que cette nouvelle arrive dans le dernier tiers, déjà si proche de la fin.
Si cet opus, trop éloigné de mes goûts, ne trônera pas chez moi auprès de son ancêtre, il n'en reste pas moins une lecture utile, une lecture agréable, une lecture qui appelle celle de sa suite.