Cannibales holocaust

Changement d'ambiance pour Gabriel Katz avec ce roman qui délaisse les sentiers de la fantasy pur jus, pour explorer la fantasy urbaine.

Son histoire se déroule en France, de nos jours, et on débute pieds au plancher avec le réveil de Maxime, 43 ans, directeur à succès d'une agence de mannequins, dans le corps d'un adolescent de 15 ans. Passé la stupeur initiale, le lecteur, à l'image du héros / narrateur, se pose plein de questions telles que : hein ? Que ? Comment ? Pourquoi ?

On s'en doute, les réponses ne viennent pas de suite et le mystère reste assez épais pendant un certain temps. Je ne vais évidemment pas m'étendre sur cet aspect du roman, ce serait dommage de trop en dire.

L'histoire est sans temps morts, très prenante, et les qualités d'écriture de Gabriel Katz une fois encore au rendez-vous. Les dialogues font mouches, l'humour grinçant aussi. Néanmoins, je n'ai pas autant accroché à ce roman que lors de mes précédentes lecture du Monsieur. Je pense que cela vient de mon manque d'empathie avec le personnage principal qui a eu trop vite fait de m'agacer et de se rendre déplaisant à mes yeux.

De fait, au fur et à mesure que les choses se décante pour lui, je l'ai trouvé de plus en plus méprisable. C'est peut-être à dessein, je ne sais pas, mais c'est clairement comme ça que je l'ai ressenti.

Ceci dit, la toute fin du roman m'a bien plu, et m'est apparue comme un juste retour des choses. Clairement pas mon favori de Gabriel Katz, mais pas un ratage non plus.