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Les inséparables
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Quand je m'en-nuit, le temps pète
J'aime bien Barjavel pour son style efficace et ces quelques incunables comme le "Voyageur Imprudent" ou "Ravage", c'est donc plutôt confiant que je me suis attaqué à la nuit des temps... argh.
Le livre n'est pas honteux du tout, et je vois assez bien en quoi il a pu être considéré comme touchant et visionnaire pour son époque (avec notamment le rôle des étudiants libertaires et pacifistes, alors que le bouquin a été écrit 2 ans avant Mai 68), mais il est également traversé de tout un tas de choses qui le rendent extrêmement daté de nos jours : la romance un peu trop masculine, le lyrisme maladroit des scène érotiques, la brutalité des militaires, la naïveté des scientifiques, cette vision du (pré)futur un peu trop "pays de cocagne", et j'en passe.
Il reste quand même une certaine force d'évocation d'un idéal d'absolu, et je vois très bien en quoi j'aurais aimé le lire adolescent.
Encore un classique que je lis trop tard, et que je ne peux vraiment conseiller qu'aux complétistes de Barjavel...
Le livre n'est pas honteux du tout, et je vois assez bien en quoi il a pu être considéré comme touchant et visionnaire pour son époque (avec notamment le rôle des étudiants libertaires et pacifistes, alors que le bouquin a été écrit 2 ans avant Mai 68), mais il est également traversé de tout un tas de choses qui le rendent extrêmement daté de nos jours : la romance un peu trop masculine, le lyrisme maladroit des scène érotiques, la brutalité des militaires, la naïveté des scientifiques, cette vision du (pré)futur un peu trop "pays de cocagne", et j'en passe.
Il reste quand même une certaine force d'évocation d'un idéal d'absolu, et je vois très bien en quoi j'aurais aimé le lire adolescent.
Encore un classique que je lis trop tard, et que je ne peux vraiment conseiller qu'aux complétistes de Barjavel...
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le 26 mai 2013
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