La patrouille du temps c’est un classique de la SF des années 50 qui prend la forme d’un ensemble de nouvelles reparties en 4 volumes. Je chronique ici le 1er d’entre eux.

Loin dans le futur, le voyage dans le temps a été inventé. Pratique pour la recherche historique et sympa pour faire du tourisme. Mais aussi des tas de possibilité offertes à ceux qui voudraient arranger l’histoire, en bien ou en mal.

Pour protéger la ligne temporelle qui mène jusqu’à eux (la notre), les descendants des hommes, les Danelliens, créent La patrouille du temps. Des humains venues de toute les époques doivent collaborer pour protéger la ligne temporelle originale

La patrouille du temps c’est clairement de la SF d’aventure, avec un fort coté pulp. Comme c’est fort bien fait c’est un vrai plaisir.

L’auteur évacue en 2 lignes, le comment du voyage dans le temps, pour se consacrer aux aventures des voyageurs.

On lit les pérégrination d’un héros british un peu désuet mais sympathique, Manse Everard et d’une galerie de personnages secondaires qui sans être très fouillés ne sont pas complètement plat.

On rend visite aux Celtes du Vème sicèle de notre ère, on se promène dans la Perse d’il y’a 3000 ans, on assiste à l’ouverture de piliers d’Hercule, quand l’Atlantique se déverse dans la Méditerranée, on chasse le tigre à dent de sabre…

L’auteur est décidé à nous en mettre plein les yeux et réussi pleinement. On est au taquet sur le « Sens of Wonder » et le dépaysement. L’auteur s’amuse aussi beaucoup avec les différents paradoxes temporels, ce qui a titre personnel me réjouis toujours.

Au fil des nouvelles la trame générale gagne en profondeur quand on commence à s’interroger avec Manse sur les intentions des Danelliens et sur l’aspect « original » de la ligne temporelle que nous connaissons.

Pour la forme si des petits détails dans la construction des nouvelles ou des personnages laissent transparaître que le récit n »est pas tout jeune, l’ensemble reste tout à fait lisible et pas tellement daté. C’est écrit proprement sans fioritures inutiles, sobre mais efficace.

Un livre court,, qui m’a beaucoup plut et pas mal dépaysé et dont je lirai probablement la suite.
Coriolano
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le 23 févr. 2015

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