souvenons nous:
« À Marseille, sa mission avait mal tourné. Blessé par balle, on l’avait jeté dans les eaux sombres de la Méditerranée et laissé pour mort. Mais il s’en était sorti grâce à l’équipage d’un chalutier. Un médecin du port où les pêcheurs l’avaient débarqué s’était occupé de lui jusqu’à sa guérison. Malheureusement, le traumatisme qui avait failli lui coûter la vie l’avait rendu amnésique. »
Quelques années après les événements de La mémoire dans la peau, David Webb, désormais professeur d études asiatiques, coule des jours paisibles à l Université de Georgetown, Kentucky. Jason Bourne, le tueur à gages redouté, n est plus qu un lointain souvenir. Lointain ? Pas si sûr Un beau jour, il devient la cible d un assassin au moins aussi habile que lui. Puis la CIA lui met sur le dos le meurtre atroce et inexpliqué de deux de ses collègues et amis : Jason Bourne a resurgi, disent-ils, mais il ne se contrôle plus. Une fois de plus, on le traque. La solution s impose : endosser à nouveau l identité de Jason Bourne et retrouver la détermination du tueur. Il lui faudra bien ça pour sauver sa peau et échapper non seulement aux services secrets du monde entier, mais aussi à un personnage manipulateur aux commandes d un jeu qui pourrait bien être plus fatal qu il ne se l imagine
Peu à peu, l’étau se resserre et les contours du complot se dessinent.
Qui est le véritable meurtrier de Conklin et Panov ? Quels secrets cachent Spalko et le Dr Schiffer ? Et surtout, quelle menace représente le NX20 ?
Pour répondre à toutes ces interrogations, David Webb devra accepter de renouer avec son ancienne vie d’agent double. Car les fantômes qui hantent son passé semblent bien décidés à refaire surface.
Sur fond de terrorisme international, Eric Van Lustbader réussi le pari d’offrir un nouveau souffle aux ouvrages de Ludlum.
Le style est fluide, les descriptions bien construites et incroyablement détaillées. Très vite, le lecteur est plongé dans l’univers de Bourne, quelque part entre l’oeuvre originale et la trilogie de Greengrass.
Les fans apprécieront le livre s’ils le prennent pour ce qu’il est : une suite audacieuse, peut-être plus destinée à finir comme scénario de film que comme classique du genre.