L’horreur et l’absurdité.
Sur un beau pavé de presque 800 pages , l’auteur réussi le tour de force de nous faire passer par toutes les émotions. Un bref soupir d’amusement se dessine doucement pendant les premières pages...
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le 27 juil. 2018
Sur un beau pavé de presque 800 pages , l’auteur réussi le tour de force de nous faire passer par toutes les émotions.
Un bref soupir d’amusement se dessine doucement pendant les premières pages environ. On a en effet l’impression de lire au début un reportage journalistique sur les missions, les difficultés que rencontrent ces soldats. Leur interrogations, leurs doutes, l’envie de revoir le pays et la famille. On fait connaissance avec les membres de la 3ème section danoise. On les aime, on les déteste, ils s’ennuient, il vont patrouiller, ils se battent. La routine quoi.
Puis vient la trahison. Brutale. Ignoble. Sanglante. Celle que personne n’a vu venir et qui remet tout en cause. Le roman de Carsten Jensen change alors de dimension. Du témoignage journalistique classique mais efficace, il devient un roman brutal, haletant et sans répit. Une « analyse » de l’âme humaine dans toute sa noirceur. La 3ème section danoise, dans sa quète de vengeance, pète un plomb et part faire sa guerre. Mais la guerre n’est pas aussi simple que ça.
Une écriture sèche, sans fioritures inutiles, au service d’une intrigue passionnante menée de main de maître par Carsten Jensen. La maitrise est totale.
Un roman coup de poing dont on ne ressort pas indemne. Remarquable.
Ma note : 18/20
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le 27 juil. 2018
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le 27 juil. 2018
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