Il n'y a rien de valable, de passable dans ce roman d'où une note de 1.
Tout est nul.
1. Le style
Atroce, niveau collège.
Un exemple parmi une multitude d'autres:
"Elle a gravi les échelons à la vitesse d'un cheval au galop".
Atroce.
2. Sens des mots
Mauvais. Un exemple: bouc-émissaire.
L'auteur ne sait même pas ce que cette expression signifie. Elle l'emploie à la place de "souffre-douleur". Je vous laisse vérifier par vous-même. L'auteur, qui n'a rien à voir avec la littérature, l'utilise quand elle dénonce l'humiliation et les coups infligés par le maître à la petite intouchable.
3. L'histoire.
Un amas de clichés, à tous niveaux. J'ajoute que j'ai travaillé 6 mois en Inde pour une association d'ONGs, je connais un peu ce pays, au contraire de l'auteur, certainement.
Le pire, au niveau des stéréotypes, est le personnage de Sarah. J'en ai eu la nausée après quelques pages. Elle vous prend, cette nausée, et ne vous lâche plus: trop forte, "l'écrivaine"!
4. La véracité des informations issues des "recherches".
Cela commence fort quand elle parle de millions de Dalits. NON
Ils se comptent en centaines de millions. Ils sont deux cents millions, au minimum. Difficile de les dénombrer exactement car les recenser est évidemment tout sauf aisé.
Vishnou et ses 10 avatars. Et non, même si on peut trouver ce genre d'âneries quand on cherche deux minutes sur internet. Si on fait l'effort d'étudier un peu - allez 15 minutes - le sujet, on s'aperçoit que Vishnou a des milliers d'avatars, si ce n'est plus. Mais pour ça, il faut creuser un minimum, ne pas rester dans le superficiel absolu que représente bien ce livre dénué de tout intérêt.
Bref, c'est une lecture insupportable, qui pique, qui démange, et qu'on souhaite arrêter après - disons - une vingtaine de pages.
Pourquoi je n'ai pas arrêté le supplice? :D
Parce que ce texte de collégien est le sujet d'une réunion "littéraire" que je vais devoir animer.
J'espère que mon point de vue, que j'essaierai de partager de manière graduelle, ne rencontrera pas trop d'opposition car ce livre est si mauvais que j'en aurai du mal à garder mon calme.
C'en est drôle.
Arnould Chachay