Katherine PANCOL a encore frappé. Pour qui ne le saurait pas, "La valse lente des tortues" ne peut être rapide... On s'en serait douté. 'empêche, le titre et les couleurs vives de la couvertures ont encore assuré les ventes. Deuxième volet, donc. On prend les mêmes et on recommence. Pas tout à fait les mêmes puisque Antoine, le mari de Joséphine a disparu. Toujours au Kenya? Mais où? Peut-être dans les caries des crocodiles aux yeux jaunes? Allez savoir!
Mais Joséphine ne s'en préoccupe guère, elle a bien d'autres soucis à dépenser plutôt que gérer la fortune due à son best-seller, sans trop se préoccuper de sa soeur qui végète de déprimes en déprimes.
Ne croyez pas que ce livre est triste. Non, il est même plutôt drôle, l'écriture farfelue de PANCOL ne cherchant qu'à nous dérider... Et puis, avec un livre aussi reconnaissable en main ou dans le sac entrouvert, on se sent un peu comme tout le monde, pris dans cette saga qu'il est bien difficile de ne pas apprécier!
Quant à moi, pas plus que lors de la lecture du premier tome, je n'y ai pas cru. Ces personnages ne me semblent pas seulement fictifs, ils m'apparaissent fabriqués, lourdement et de toutes pièces, fabriqués!
Décidément, le volume qu'occupe les livres de cette trilogie dans ma bibliothèque semble inversement proportionnel à l'intérêt qu'ils suscitent en moi.