Alors là... C'est carrement un bouquin de philosophie sur fond de sf...
Il ne cache pas son inspiration de Deleuze et Nietzsche, et je suis souvent d'accord sur le fond de ses critiques sur la société démocratique liberticide mangeuse de cerveaux qui fait de nous des assistés sans plus une once de rebellion ni désir de libertés simples pour revenir aux vraies valeurs.
Mais sur la forme, il y a beaucoup de blabla parmi les quelques scènes d'action. Sur 600 pages, ça fait limite indigeste...
Le monde de Cerclon, parmi les anneaux de Saturne colonisés (après la 4eme guerre mondiale sur Terre), est devenu "idéal" car régenté sans soucis mais avec une mastication des taches et des vies sans failles. Mais un petit groupe d'anar, sous le nom de la Volte, veulent faire évoluer les choses...
Y a du Brussolo dans l'air, mais noyé sous la philosophie très bien écrite. Car Damasio manie un très beau vocabulaire et une belle syntaxe malgré tout.