La casse Karl Marx

Résumé : Tout commence par une flaque d'eau qui est le centre du monde, grande matrice «sacrément magique» et pourvoyeuse de miracles, dont on n'est pas sûr qu'ils aient tous lieu. On est dans La Casse Karl Marx, à l'écart de la ville. Il y a là « Mac Cuisse de Grenouille », « Bourdon-Tilleul », « Picrate-Cervelas »... Des héros qui ressemblent aux carcasses des voitures qui les entourent : splendides et déglingués. Ces chevaliers en guenilles, à y bien regarder, tiennent moins des Pieds nickelés que de ce quelque chose qui appartient aux Clochard célestes de Kerouac et aux Perdants magnifiques de Léonard Cohen. Beaucoup de picaresque dans ce savoir-boire, et ces emboîtements d'histoires. La Karl Marx Casse raconte des vies de galère ensoleillées, qui se croisent et se répondent par des sortes de brèves de comptoirs sophistiquées. C'est original, brillant, drôle, inspiré, vivant ! Une vraie rencontre, avec un écrivain qui a intégré la comédie humaine dans une écriture pleine de subtilités, de distance poétique et d'humour, pour restituer les mélancolies et les désordres de nos errances.