Séléné a perdu sa maman et vit en Bretagne avec son père. Ils ont décidé qu’elle continue ses études à Paris dans un lycée prestigieux. Jeune adolescente, Séléné retrouve sa cousine Alexia, qui la snobe, dans ce lycée. Elle se fera très peu d’amis. Par contre, des rencontres inquiétantes, la jalousie, l’amour seront le lot de Séléné jusqu’à ce qu’elle apprenne la vérité à son sujet.

J’ai déjà fait connaissance avec les personnages de cette série puisque j’ai lu dans le cadre de mon partenariat avec ’éditeur Casterman le tome 3. Mon très gentil partenaire m’a envoyé en format poche, le tome 2. Je ne voulais donc pas rater le premier de la série et j’ai acheté La Disparue avant de lire le second tome puisque le troisième est encore frais dans ma mémoire.

Ayant lu deux tomes sur 3, j’ai une préférence pour le premier. L’histoire se met très bien en place dans La Disparue. Marilou Aznar nous présente, certes, les personnages que nous retrouverons dans les autres tomes mais elle n’en n’oublie pas du tout l’histoire qui se révèle très prenante. La Disparue n’est pas un tome de présentation pour cette série.

Séléné est un personnage tout ce qu’il y a de plus commun, dirait-on, jusqu’à ce qu’elle apprenne sa destinée. C’est une ado comme les autres, qui a un sacré caractère, qui doit faire face à la jalousie des uns et des autres, qui doit subir les remontrances de certains professeurs. Une vie d’ado dans un lycée chic avec les éternelles bandes et celles et ceux qui sont les stars du lycée. Séléné est une jeune fille qui travaille très bien et qui s’intéresse à tout. Mais les rêves la tenaillent. Elle se réveille bien souvent exténuée par rapport à ses voyages lointains et les personnes rencontrées. Les rêves semblent être prophétiques. Et surtout, elle n’a toujours pas fait le deuil de sa mère, disparue sans explications. Elle rencontre également l’amour. Pratiquement tout s’éclaircira le jour de ses 16 ans.

Marilou Aznar n’oublie pas, dans ce roman, les dangers du web et surtout des blogs. Déjà, quand on est adulte, certains propos lus peuvent faire mal, mais quand ce sont des adolescents qui écrivent ou qui lisent, cela peut entraîner des accidents, des catastrophes irréversibles.

Marilou Aznar tient le lecteur en haleine de bout en bout avec une angoisse palpable qui monte au fur et à mesure des pages. On suit les aventures de Séléné, ceux qui l’entourent et qui ne lui veulent pas franchement du bien. Le roman est riche en rebondissements. Tant de mystères doivent être découverts, dévoilés, qui changeront à jamais la vie d’une jeune adolescente. Séléné sera obligée d’accomplir son destin ailleurs pour sauver ceux qui lui sont chers.

Marilou Aznar manie l’humour dans ses mots pour décrire le père de Séléné mais aussi la grand-mère ou les professeurs. Elle détaille chacun des personnages avec une grande conviction. Le parti pris pour l’un, pour l’autre peut donc être pris en toute conscience.

Outre le texte, Marilou Aznar nous emmène dans un pays lointain avec des peuples divins, des écritures plus qu’anciennes.

Destiné aux adolescents, les adultes en quête d’aventures, s’intéressant aux anciennes cultures y trouveront également leur compte.
Angélita
9
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le 22 oct. 2014

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