La tante Julia et le scribouillard est un roman mêlant une histoire en partie autobiographique entrecoupée des scènes de radio novella comme en trouvait à l'époque où Vargas Llosa avait 18 ans.
Le héros est un jeune journaliste issu d'une grand famille bourgeoise de Lima qui tente de devenir écrivain. En attendant de trouver des sujets qui l'intéressent il travaille pour une radio où un créateur génial de radios novellas vient d'être embauché. Côté vie personnel, Mario tombe amoureux de sa tante par alliance et de presque 20 ans son aînée; une liaison qui pourrait faire scandale dans sa famille.
La grande originalité de ce roman est qu'un chapitre sur deux raconte l'histoire de Mario, les autres chapitres sont des scènes de radio novellas du scribouillard. Au fil du roman ces scènes sont de plus en plus rocambolesque à mesure que le scribouillard se perd dans toutes ses créations. L'intensité des scenarii évolue avec celle de l'histoire principale, mais à la fin du roman j'ai eu l'impression de me perdre un peu même dans l'histoire de Mario.
Le fond du roman est assez universel, mais la forme et le style en font un livre très agréable dans l'ensemble, ce n'est pas pour rien que Vargas Llosa a reçu le prix Nobel de littérature !

Brubrut
7
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le 13 avr. 2018

Critique lue 105 fois

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