Au cours de sa correspondance avec les membres de la Société de Littérature et de Tarte à l’Epluchure de Patates, Juliet va découvrir un monde fabuleux qui a survécu au pire à Guernesey…
J’ai une expérience très traumatisante avec ce livre. Une prof d’anglais un peu folledingue nous avait fait lire les dix premières pages pendant un an. Oh, le livre est fort sympathique à lire, même en anglais, mais très facile aussi et cette prof nous faisait focaliser sur des détails anodins. Tenez, dans les premières pages, il y a deux post-scriptum sur Jane Carlyle et de charmantes petites notes et bien, imaginez passer une demi-heure à devoir expliquer pourquoi c’est drôle !
Du reste, j’avais fait partie de ceux qui se disaient prêt à brûler les livres, tant nous étions émotionnellement exténués, à la fin de l’année. Toutes mes excuses, au passage, à la fille que j’avais prise de haut quand elle m’avait sortie que l’histoire n’était pas si mal, si on faisait l’effort de continuer la lecture.
La lecture, j’ai fini par la continuer lorsque j’ai appris que Jessica brown Findlay (une de mes actrices préférées) allait jouer dans l’adaptation (je voulais me préparer à aller voir le film). Et force m’est de reconnaître que oui, c’est un bon livre, une lecture facile et un plaisir non-coupable. En plus, les références littéraires sont assez sympathiques et j’aurais aimé passer plus de temps à étudier l’œuvre de Charles Lamb, d’Oscar Wilde, de Jane Austen, des sœurs Brontë, etc. plutôt que de m’attarder sur les charmantes petites notes de Jane Carlyle !
L’histoire est agréable, parsemé de petites anecdotes drôles et touchantes, nous donnant envie d’être avec les personnages. C’est agréable, c’est un plaisir à lire, surtout si vous voulez progresser en anglais ; par compte, ne vous amusez pas à voir le film.
Le film est fort agréable, comme je l’ai dit dans une critique précédente, mais n’est pas une très bonne adaptation et c’est dommage. Le livre parlait aussi bien de l’amour de la lecture que l’occupation allemande des îles anglo-normandes pendant la guerre, que de vivre librement, selon ses idées, etc.
C’est donc dommage que le film ne soit rien d’autre que romantique, comme c’est dommage que cette prof d’anglais n’ait pas profité de ce livre pour faire une ouverture sur la littérature anglaise !
PS : pour comprendre pourquoi je râle autant envers cette prof : elle était tellement fada et obsédée par des trucs, qu’elle a réussi à me faire haïr Billy Elliot en s’évertuant à nous le faire voir secondes par secondes pendant sept mois !