Le dernier des nôtres d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre présente deux histoires parallèles avec comme lien commun le personnage,principal : Werner Zilch. L'une se situe dans le présent, à Manhattan, de 1969 à 1978 mais principalement centrée sur les années 70 et 71. De l'autre côté, on assiste aux conditions de la naissance du personnage, en Allemagne, en pleine seconde guerre mondiale.


Les histoires finissent par se croiser : Werner a rencontré Rebecca et ensemble, ils vivent une histoire passionnelle. Mais la mère de Rebecca, rescapée des camps, avaient été torturée par un Zilch, qui ressemble fortement au jeune homme. Il s'agirait donc du père de ce dernier, qu'il ne connait pas puisqu'il a été adopté. Rebecca disparaît, pour cette raison, ce qu'on ne saura que bien plus tard, en même temps que Werner. Finalement, elle revient. Le couple règle ensemble cette histoire, et pensent trouver Kasper, le frère coupable à l'origine du malentendu puisqu'il ressemble trait pour trait à son frère, le père de Werner. Alors qu'ils croient capturer le vrai coupable, ils se rendent comptent qu'ils ont entre les mains, le géniteur soit disant perdu de Werner. La fin prend une forme de "happy end" à mon goût trop dans l'esprit "Disney", entre le père retrouvé, l'histoire d'amour passionnée et intacte, la mère de Rebecca qui ne se porte pas si mal, l'histoire d'amour entre Marcus, l'ami et collaborateur de Werner, et la soeur de Werner et une carrière parfaite pour chacun des personnages.


Cependant, ce roman est bouleversant dans la façon de retranscrire des émotions, que ce soit dans l'histoire d'amour entre les personnages principaux ou


les retrouvailles finales avec le père.


La psychologie des deux partenaires amoureux est très bien représentée dans son aspect explosif et passionnel, expliquée avec justesse par leur passé respectif.
L'aspect biographique, on suit l'histoire de Werner depuis sa naissance jusqu'à l'âge adulte, dans un contexte historique avec la seconde guerre mondiale sont deux éléments qui me plaisent et ont participé à me faire aimer le roman. Par ailleurs, le lecteur est lui aussi plongé dans cet œuvre plein d'énigmes et peut lui même spéculer et faire de ce roman sa quête.

Maley
8
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le 17 juil. 2017

Critique lue 245 fois

Maley

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