Après avoir suivi une cure de désintoxication, Alain s’enferme dans une maison de repos où la solitude et l’ennui pèsent sur le moral de l’ancien débauché. En sortant, il retrouve son ami d’enfance Dubourg qui mène à présent une vie rangée, toute vouée à l’exaltation de la vie de l’esprit. Mais ce...
Critiques : avis d'internautes (7)
Le Feu follet
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L’aristocrate des songes creux
Collabo, facho, homophobe, raciste, misogyne, patron de la NRF pendant la guerre, paneuropéen, écrivain : DLR ne cochait pas que des bonnes cases et en 2012 son entrée dans la Pléiade suscitait moult réprobations.
On refusait de séparer une œuvre de son auteur, un grain de son ivraie : la police littéraire veillait et ce vieux débat, elle l’avait déjà tranché in petto (mais...
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"J'ai manqué être un gigolo. J'ai manqué être un débauché. Un ami parlait de mon génie ; il est mort
Difficile de lire Le feu follet sans que sur le visage d'Alain, ne viennent se superposer ceux de Jacques Rigaut et Maurice Ronet. Difficile de ne pas prêter des intentions à l'auteur, tant ce dernier ressemble à Dubourg.
Alors quoi ? Hommage ? Portrait ? Procès ?
Hommage, certes, puisque L'Adieu à Gonzague, qui sert pourtant de conclusion au livre, a été rédigé avant Le feu follet. Drieu...
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Critique de Le Feu follet par Albion
Bien entendu, quand on parle du Feu Follet (mais en parle-t-on encore?), il y a ce visage de Maurice Ronet qui persiste et hante le personnage d'Alain. Lui qui semblait être fait pour ce rôle si singulier. Cet Alain Leroy, prisonnier d'un système, d'une équation qu'il ne peut résoudre entre femmes et argent. Argent, femmes, amis et stupéfiants n'étaient que prétextes à l'empêcher d'enfin agir....
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Critique de Le Feu follet par TmbM
Soyons honnête, il est difficile de lire Drieu sans être influencé par ce que l’on en sait. Aussi n’ai-je pu m’empêcher de chercher entre ses lignes des allusions à ses opinions et des références à l’Action française ou à Maurras. Ça m’a un peu gêné à la lecture, j’en ai peur. Pourtant, dans ce cas précis, pas de théories du nationalisme, il est moins question de politique que des errances...
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Critique de Le Feu follet par retardeness
Alain poursuit une énième cure de désintoxication en clinique de repos. Il sait qu'il se redroguera dès sa sortie, il sait qu'il va inéluctablement mettre fin à ses jours. S'ensuit une déambulation existentielle d'un proche à l'autre, dans le Paris bourgeois, mondain et toxico. Alain tente de se repentir mais échoue, face à l'incompréhension successive de ses amis.
On assiste dans le Feu...
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