Le Hobbit, la bataille des cinq armées : le guide officiel du film par Lingwilocë-Valandur

À l’image des deux premiers guides, ce troisième tome de la collection de Brian Sibley apporte son lot d’explications et de révélations autour de la trilogie du Hobbit. Pour ce dernier volet, on revient sur le choix de Martin Freeman pour incarner Bilbon, sur ce que les autres pensent de l’interprétation de Ian McKellen dans son rôle de Gandalf, ou encore ce que les acteurs pensent de Peter Jackson et la manière dont il travaille. On fait également connaissance avec le doubleur grande stature de Gandalf qu’est Paul Randall. On repasse certains personnages en revue comme Bilbon en cambrioleur ou Thorin en roi nain torturé par son or. Une interview de Benedict Cumberbatch nous révèle comment il a obtenu le rôle de Smaug et du nécromancien et comment il a fait vivre chacun d’entre eux. On passe par un tas de sujets divers (qui ne concernent d’ailleurs pas uniquement le dernier film) comme la scène de la Forge d’Erebor, le tombeau des rois, la ville de Dale, le retour de Saroumane, la création de l’Arkenstone, le triangle amoureux Legolas/Tauriel/Kili, et biens d’autres. De nouvelles interviews sont à noter comme celle de Cate Blanchett dans son rôle de Galadriel, l’interprète du vilain Azog ou encore Howard Shore qui nous parle de sa magnifique musique. Les dessinateurs John Howe & Alan Lee reviennent aussi nous parler de leur collaboration. Parallèlement, est abordée la technique du montage du film, la production des sons pour les araignées, des cascades d’eaux et de Smaug pour le second film. Évidemment, la bataille des cinq armées est largement traitée avec notamment les chorégraphies de combat, la création des bruitages, etc. pour finir sur le retour à Cul-de-Sac.

S’agissant de l’édition en elle-même, la mise en page est très soignée ; les pages en papier glacé sont toutes colorées avec de belles photos du film et du tournage. Quelques points noirs à noter en revanche, qui sont identiques aux défauts des deux autres tomes : des fautes de frappe, des oublies ou des ajouts de mots surgissent ici et là, parasitant de ce fait la lecture. Par ailleurs, l’usage des noms propres se réfère à la nouvelle traduction du Hobbit qui a eu lieu récemment ; il faut donc penser à l’équation Fendeval = Fondcombe, Bilbo Bessac = Bilbon Sacquet, Thorin Lécudechesne = Thorin Ecu-de-Chène, Forêt de Grand’Peur = Forêt Noire et j’en passe pour les habitués de l’ancienne traduction. C’est assez agaçant et ne revêt d’aucun sens puisque les doublages du film se réfèrent quant à eux, à l’ancienne traduction.

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le 17 déc. 2014

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