Où est la dénonciation ?

Bon, j'ai pris du retard pour cette critique, mais c'est parce que je n'avais pas envie de la faire. En même temps, je n'ai réussi à apprécier le Mariage de Figaro... Il faut dire que je n'ai pas trouvé la pièce pertinente du tout. On dit : " Olala quelle remise en cause des privilèges et tout" et puis "que c'est drôle !", et bien moi, ça m'a ennuyé.

Alors, j'aimerais avant toute chose évoquer que le vocabulaire employé dans l'ouvrage est vraiment délicat, et je suis loin d'avoir tout compris, même si bien sûr j'ai compris l'intrigue et tout ce qu'il y a autour... Peut-être que mon édition n'aidait pas aussi. Du coup, vu la difficulté du langage qui n'est vraiment pas porté à tout le monde, j'ai eu du mal à avancer car la flemme.

Sinon, de ce que j'ai pu comprendre, (car il y a aussi beaucoup d'allusions au Barbier de Séville, alors si on l'a pas lu (comme moi) c'est encore plus difficile de comprendre) Figaro va se marier avec Suzanne, mais le Comte qui les marie veut faire de Suzanne sa maîtresse, au détriment de la Comtesse qui veut se venger. Après, il y a Marceline qui veut épouser Figaro, mais ce dernier a tout prévu pour se venger du Comte, gagner le procès contre Marceline, gagner beaucoup d'argent, etc. Alors il va réussir à manipuler du monde, mais on va découvrir qu'au final c'est les femmes qui manipulent tout le monde.

Je n'ai pas vu clair comme de l'eau de roche la dénonciation de l'époque. Alors oui, il y a la vengeance du valet Figaro contre le Comte, qui veut ses privilèges, mais bon, à part ça, rien de bien pertinent à mon avis. Je n'ai pas trouvé les situations très drôles aussi. Et souvent ça part dans tous les sens et ce n'est pas intéressant.. Je pense réellement que cette pièce se regarde plus qu'elle ne se lit car les effets comiques ne sont pas transmis par les lettres en l’occurrence, et peut-être qu'avec un bon jeu, on voit révéler d'autres facettes de la pièce dénonciatrice, mais dans l'ensemble, le livre ne m'a pas intéressé. Je n'arrive pas à sortir une raison autre, car il n'y en a pas d'autres, soit on commence à apprécier le début de la pièce et on apprécie le reste, soit ce sera très vite ennuyeux. De plus certains personnages y vont fort niveau jeu (écrit) parce qu'à la fin, on dirait que Le Comte n'en a rien à faire en fait de tout ce qui s'est passé pour le tromper. Néanmoins, certains retournements de situation sont savoureux comme certains effets de suspense.

Tout cela pour dire que Molière me semble déjà plus dénonciateur d'une société, en le faisant plus implicitement, mais d'une meilleure manière...