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Fiche technique

Auteur :

Paul Eluard
Date de publication (pays d'origine) : Parution France : novembre 2008

Éditeur :

Seghers
ISBN : 9782232123030

Résumé : En rééditant « Le Poète et son ombre », les Éditions Seghers entendent redonner à l'œuvre d'Eluard la place qu'elle mérite dans le paysage éditorial contemporain.Les textes réunis dans cet ouvrage publié pour la première fois en 1963 et aujourd'hui réédité complètent l'art poétique de Paul Eluard intitulé « Donner à voir. » Ils couvrent une période de trente ans, de 1920 à 1952, année de la mort du poète.« Le Poète et son ombre » est composé de textes provenant de plaquettes à tirage limité, de catalogues rares, de revues aujourd'hui introuvables. Il s'agit essentiellement de notes sur la poésie, de prières d'insérer pour des livres d'amis, de préfaces à des expositions de peintres, de fragments de conférences. Ordonnés sur un mode chronologique, ces textes suivent l'itinéraire d'Eluard, de la Révolution surréaliste à son engagement pour la paix, la justice et la liberté.Les critiques ont souvent parlé de la « magie poétique » d'Eluard, dont la puissance d'enchantement, l'étonnante pureté, la transparence leur paraissaient inexplicables. La même remarque pourrait être faite à propos des textes qui composent « Le Poète et son ombre ». Lorsqu'il parle de ses amis poètes ou des peintres qu'il aime, Eluard s'exprime avec naturel et sait donner le sentiment de l'évidence. « L'écoutant, on laisse tomber ses armes... », disait Francis Ponge. Le texte critique est l'ombre portée d'une lumière. L'auteur : Paul Eluard est né le 14 décembre 1895 à Saint-Denis. Ce poète surréaliste, très engagé sur le plan politique, fut membre du parti communiste et résistant. Très jeune il a revendiqué son antimilitarisme et sa haine de la guerre, qu'il exprime dans « Le Devoir d'inquiétude » (1917). L'année suivante, il publie « Poèmes pour la paix », que Paulhan apprécie particulièrement. Celui-ci lui fait rencontrer Aragon, Breton et Soupault. Les femmes qui ont partagé sa vie, Gala qui le quitte pour Ernst, puis Nush, ont aussi inspiré sa poésie au style vif et lapidaire : « Mourir de ne pa