Le meilleur des trois !

Le retour du Roi est mon livre préféré de la saga du SdA parce qu'il ne s'attarde plus vraiment sur les détails, les présentations des personnages, vu que presque tout a été dit dans les tomes précédents. L'action y est donc bien plus importante que dans les tomes précédents, d'autant plus que la communauté se retrouve de nouveau éparpillée (Sam et Frodon au Mordor, Aragorn, Legolas et Gimli sur le chemin des morts, Gandalf et Pippin à Minas Tirith et Merry chez les Rohirrims). La menace de Sauron se fait de plus en plus proche, et les différents protagonistes doivent lutter avec les armes qu'ils ont.

La bataille des champs du Pelennor est sans doute le moment le plus épique tellement la tension est à son comble: le roi des Nazguls qui pénètre dans la cité, mais les Rohirrims qui arrivent; Denethor qui pète un câble et veut cramer son fils; la mort de Théoden; la découverte de l'identité du cavalier qui tue le roi des Nazgûls...Le suspense est également à son comble du côté du Mordor, avec l'approche vers la montagne du destin, où à notre grande surprise, le personnage de Sam devient enfin un héros, Frodon échoue dans sa quête, et Gollum rachète ses fautes en détruisant à son insu l'anneau. Les retrouvailles de la communauté et le triomphe d'Aragorn sont également des moments très touchants. Et je suis bien contente qu'Eowyn finisse avec Faramir plutôt qu'avec Aragorn, j'ai beaucoup aimé le développement de leur histoire dans les maisons de guérison !

Mais mon chapitre préféré, avec celui des champs du Pelennor ,est vraisemblablement celle du nettoyage de la Comté, qui comporte son lot de situations insolites et drôles. Voir un peuple aussi paisible que celui des hobbits se révolter enfin contre le saccage de leur environnement est assez jouissif, et donne de l'espoir concernant notre propre société par rapport aux problèmes écologiques. La fin aux havres gris et la lecture des appendices m'a fait verser un torrent de larmes (alors que bizarrement la fin du film ne m'a pas du tout ému), tellement il est pénible de finir une si belle aventure.