Bègles, 1852. Revenu des bancs de Terre-Neuve, Antoine a retrouvé sa famille brisée par le suicide de son père dû à la malhonnêteté de Mazières le patron de l'usine où il travaillait et où travaille Antoine. La sœur d'Antoine et le fils de Mazières sont tombés amoureux l'un de l'autre. Ce dernier, veut réparer le mal fait par son propre père. Mais celui-ci est prêt à tout pour protéger sa réussite. Antoine lutte pour l'amélioration du sort des ouvriers et initie une grève dans la fabrique de Mazières. Celui-ci, pour se débarrasser définitivement d'Antoine et jeter le discrédit sur sa famille, incendie un de ses ateliers et l'accuse. Pour échapper au bagne Antoine doit prendre la fuite.
Après "Les forçats de la mer", ce livre constitue le deuxième volume des "Gens de Garonne", une vaste fresque familiale où l'auteur dépeint la vie quotidienne du petit peuple de l'estuaire au milieu du XIX° siècle, sa misère, son fatalisme, son courage et ses amours. En s'appuyant sur une abondante documentation et de nombreux témoignages, il recrée avec précision et réalisme le décor et les coutumes d'une petite ville de la Gironde à la veille de l'ère industrielle. Le livre qui se termine sur des actions en suspens annonce le (ou les) volume suivant. A conseiller à un large public amoureux de Bordeaux et de son passé.