Les 1001 Jeux vidéo auxquels il faut avoir joué dans sa vie par Cosmoclems

N.B:
Une bonne partie des avis de lecture que je poste ici, ont été utilisé dans le cadre professionnel, lors d'animations où des collègues et moi-même présentons au public nos choix de lecture (coup de gueule ou de cœur).
Ce livre a donc été choisi parce que je m'adressais à un parterre de lecteurs(ices) ayant entre 55 et 75 ans, et n'ayant pour vision du JV que ce que la TV leur présente.

Tout d'abord, Pourquoi ?
Peut-être parce que le Jeux-Vidéo en tant que média culturel tend à se faire une place dans ces lieux de rassemblement des usagers et de la Culture, depuis fort longtemps chez nos amis anglo-saxon, et plus timidement en France.
Peut-être parce que ce média, né dans les années 70, possèdent une certaine forme de maturité, et donc une Histoire.
Peut-être aussi parce que l'image que véhicule ce support reste en France encore négative et que j'ai pour ambition ce soir de tenter de vous le présenter sous un autre jour.
Surement enfin parce que le trentenaire que je suis a grandi avec le Jeu-Vidéo, et que ce dernier est non seulement un loisir pratiqué hebdomadairement, mais une véritable passion....il y aura donc un léger ton militant dans mon propos.

Oubliez donc une seconde tous les poncifs et idées reçues que véhiculent les médias traditionnels ! La plupart des reportages diffusés à la TV sont un ramassis de clichés, une succession d'énormités, et une tactique de défense ; en effet tout le temps passé devant son écran PC ou sa console de jeu, c'est autant de temps à ne pas regarder la TV.
Je suis la preuve vivante que l'on peut jouer aux JV depuis fort longtemps (28 ans pour être exact) et ne se reconnaître dans aucun des tableaux alarmistes dont nous gavent ces pseudos reportages.
Je ne suis pas devenu aveugle, j'ai une vie sociale, une femme, j'ai fait des études jusque BAC + 4, un boulot stable et que j'aime, je n'ai jamais voulu tuer ou blesser quelqu'un par imitation d'un jeu, ne suis pas violent, ni accro, ni vulgaire ou analphabète. J'adore la lecture, le cinéma, je fais des exercices physiques, je suis relativement sociable, bref je n'ai rien d'anormal, ou de dangereux pour la société.
Non une bonne fois pour toute le JV, n'est pas un danger en lui-même, il s'adresse à tous et tous les âges, bien entouré par les parents, il constitue un moyen d'éveil particulièrement efficace chez les enfants, et dans certains lieux un parfait médiateur social.
Mais sachez que comme en toute chose, c'est l'excès qui nuit, et c'est ce petit versant émergé de l'iceberg que l'on se complet à vous présenter en modèle absolu de la nocivité du JV (souvent présenté dans des pubs de préventions au même titre que la drogue, ou les prédateurs sexuel ?!).
Dernière petite chose, enlevez-vous de la tête que le JV est un loisir d'enfant, essentiellement masculin. Selon de récentes et nombreuses études, le joueur est presque une fois sur deux une joueuse, et la majorité de ses joueurs a entre 20 et 35 ans. (cf stats du SV de décembre)

Ce petit laïus fini, je peux vous parlez de cet ouvrage plaisant à regarder et à lire.
Divisé en chapitres chronologiques, donnant par période, en partant de la préhistoire vidéo ludique à 2010, une sélection non exhaustive de jeux incontournables.
Le livre réalisé par un collectif d'auteurs anglo-saxons, est certes un peu limitatif dans l'origine des jeux présentés (essentiellement, les USA, l'Angleterre et le Japon).
Proposant presque pour chaque page une photo (un screen shot) du titre chroniqué ainsi qu'un petit historique et une brève description des mécaniques (gameplay) du jeu.
Malgré une traduction à la truelle, et des tournures de phrases façon j'écris comme je parle, l'ouvrage fait la part belle aux souvenirs, car pour beaucoup de trentenaires et quelques quarantenaires, ces photos auront le gout des gâteaux chauds de leur enfance, celui des bons moments de l'insouciance.
Mais aussi, plus âgé, le rappel des longues soirées entre amis à se tordre de rire devant un bon Mario-Kart, à sa jauger en toute amitié sur un jeu de sport comme Track and Field (le jeu concasseur de manette), ou en pleine compétition sur un Street Fighter.
Le nombre de genre de jeux décrit y est vertigineux, il y en a pour tous les gouts, les âges et les envies. Et je suis prêt à parier que beaucoup d'entre vous aurons au moins une fois entendu parlé de Tétris, Pac-Man, Super Mario, ou Arkanoid, peut-être même certains ont-ils déjà joué à la DS, à la Wii ou à Kinect.
Peut-être alors aurez-vous la curiosité de faire un petit plongeon dans cet aperçu d'une histoire riche, bien que naissante, du média le plus fédérateur, le plus diffusé et générant le plus de recette de ce nouveau millénaire.