« Je suis un homme malade, je suis un homme méchant [...]. » c'est ainsi que s'ouvre un abîme de noirceurs, de solitude et de haine dans un sous-sol d'une puanteur entêtante.
Dès lors s'ouvre un ballet de rhétoriques et de dialectiques – parfois digressives – où l'on savoure l'état dans lequel est ce personnage.
Il raconte entre monologue et ecrits sur son carnet (qu'il espère être "lu de personne"), diverses histoires, qui toutes mènent au final à la situation dans laquelle il est avec quelques savoureux commentaires de sa part au passage...
Le livre n'est pas sans rappeler deux autres chefs-d'œuvre sur le même thème de la solitude ; Taxi Driver coté cinéma, et La Métamorphose de Kafka pour la littérature ; du malsain, du poisseux, de la crasse...
Le brio de ces carnets est que le « héros » nous prend vraiment à bras le corps et nous montre toute sa...
Du génie dérangeant, et c'est rare.