Le jeune Roger part dans le château familial avec sa mère, sa tante, sa jeune sœur et la bonne.
D'abord enfant, il découvre presque accidentellement le sexe avec les attouchements de sa mère et de sa tante sur son sexe lorsqu'il prend un bain. En entrant dans l'adolescence, il va devenir de plus en plus frénétique dans sa quête sexuelle.
Alors, rare vont être les femmes à refuser ses avances. Il baise sa sœur, sa tante, les différentes servantes,...
C'est assez drôle de voir les canons esthétiques de l'époque, le début des années 1910 : les poils n'étaient pas chassés, les rondeurs étaient appréciées.
C'est le premier roman érotique d'Apollinaire que je lis et quelle surprise ! Je ne m'attendais pas à un texte aussi osé : Apollinaire ose tout. Toutes les pratiques sexuelles sont présentes : masturbation, inceste, zoophilie, scatologie, sadomasochisme, pédophilie, etc. Comme quoi notre époque n'est pas forcément plus "dépravée" qu'avant : on retrouve les mêmes "perversions" au fil des siècles.
Alors, non ce roman ne va pas bouleverser ma vie (sexuelle) mais cette initiation sexuelle d'un jeune homme d'un autre temps est assez plaisante à lire.