Citacielle en vue!

D'abord attirée par les couvertures de cette collection, et l'univers steampunk qu'elles me suggéraient, je n'ai pas regretté d'avoir cédé à l'achat direct des deux premiers tomes. À voir ces livres trôner en tête de file depuis des semaines, et à lire la quatrième de couverture qui m'a tout de suite plu, je me suis dis ne pas risquer grand chose.
La seule chose que je risque à l'avenir c'est de louper ma station de métro. Je suis une grande liseuse mais il est rare que je sois si absorbée par l'histoire que j'en oubli quasiment la réalité. Allant même jusqu'à être ravie que mon rdv soit en retard, c'est toujours cinq minutes de plus pour continuer l'histoire d'Ophélie.

L'héroïne est l'objet d'un mariage arrangé, c'est vu et revu oui, mais pas ici. Il est l'élément déclencheur pour la découverte d'un monde enchanteur, enchanteur par ce qu'il a d'attirant, d'illusoire, et aussi de trompeur. Ce mariage n'est presque que prétexte à détester Thorn, le futur époux d'Ophélie qui est pourtant mon personnage préféré.

C'est une histoire de relations qui se tissent entre les personnages, des relations d'intérêts, de jeux, d'honneur, d'amitiés... Leurs rapports sont à ce titre tout en nuances, à commencer ceux qu'entretiennent nos fiancés de l'hiver Ophélie et Thorn.
C'est aussi une histoire où l'espace et le temps sont des notions qui nous échappent dans tous les sens du termes. L'architecture de ce monde, faite d'arches et d'ascenseurs qui ne mènent pas toujours à leur destination première, nous conduit toujours plus loin dans l'aventure.

Mon âme de littéraire a été conquise par le style d'écriture qui ne ménage pas ses descriptions, et le sens de l'adjectif bien choisi de l'auteur. Et oui, une littérature française, féminine et contemporaine, c'est ravissant! Alors, Fantasy pour enfants peut être, mais je vais rester dans le rayon pour lire les tomes suivants.