"I lost my faith in humanhood" glapissait Morrissey. À l'époque pourtant, on ne lisait pas de romans
Alors c'est ça, le succès interplanétaire dont tout le monde vantait les mérites? Bonjour l'effet soufflé. Personnages caricaturaux (un bon gaucho, main sur le coeur, dernier bastion de l'honnêteté journalistique / une post ado dark trop intelligente et mystérieuse et renfermement eh oh, putain, vas te couper les veines ailleurs) et écriture décevante (je ne fais que citer : "ça allait devenir un maxiblème", "il alla voir sur www.google.com" et j'en passe). Alors certe, l'histoire en elle-même est vraiment stylée. Certe le développement sur l'affaire Blomkvist et le journal Millenium est un plus que, clairement, les deux adaptations ciné auraient du mieux prendre en compte. Mais il n'y a que comme ça que le bouquin parvient à grappiller des points. Franchement, ça me donne envie d'aller augmenter la note de Fincher, parce qu'il en faut du mérite pour tirer un putain de bon film à partir d'un tel roman. Allez hop, rayon Auchan et on en parle plus.