Si vous y croyez, vous n'avez pas besoin de croire

Le petit village de Coldwater, sur le lac Michigan, est le théâtre d’un véritable miracle. Un beau jour d’automne, le téléphone commence à sonner chez plusieurs de ses habitants. Tous les appels proviennent de personnes décédées. Au même moment, Sully Harding sort de prison. Lors de son séjour derrière les barreaux, sa femme est morte. Il est désormais père célibataire. À son retour, il découvre un village en proie à une grande fièvre religieuse. Quand son propre fils ne vit plus que dans l’espoir d’un appel de sa mère, il est déterminé à prouver qu’il s’agit seulement d’une gigantesque supercherie. Mais est-ce bien le cas ?

Mon avis : Je suis du genre sceptique, mais je dois reconnaître qu'en général, j'aime assez lire les romans de Mitch Albom qui sont généralement bien orientés sur le religieux et se nouveau roman n'échappe pas à la règle et comme à chaque fois Mitch Albom sait réconcilier le sceptique que je suis avec le croyant que je ne serais jamais. Il n'est pas question de nous amener a croire en l'au-delà et en la petite lumière au fond du tunnel, mais Mitch Albom, nous pousse à réfléchir sur pourquoi ne pas les laisser croire et une phrase de ce livre le résume très bien »Si vous y croyez, vous n'avez pas besoin de croire ». Ce qui m'a d'ailleurs rappeler une expérience que j'avais eue lorsque je travaillais en Guinée, où je m'étais rendu compte que si les croyances en Dieu pouvaient aider les gens à moins souffrir, alors que les choses soient ainsi.

Lorsque je parle du côté religieux de ce roman, je vais un peu plus loin que sa simple lecture, ne vous attendez pas à un livre ennuyeux ou pas.. sur la religion. Le lecteur est plongé dans une intrigue étrange à Coldwater, petit village du Michigan, des morts parlent au téléphone avec leur proche. Est-ce la réalité ou un énorme canular ? Sully ancien pilote de l'air va chercher la réponse qui l'amènera lui comme le lecteur à se poser la question : faut-il donner une réponse a tout ?

Ce nouveau roman de Mitch Albom, comme les précédents fait que sans aucun doute, je lirai le suivant.