Mariagrazia, la mère, jalouse et névrotique. Carla, la fille, vouée à l'autodestruction au début, mais qui finit par s'adapter à la vie. Michele, le fils, victime de la plus totale indifférence envers tout ce qu'il y a autour de lui. Leo, l'amant de la mère et de la fille.
C'est une histoire de faillite et de stupidité, d'hypocrisie et d'inaptitude, le premier roman existentialiste Italien. Un livre magnifique, dont la puissance réside non seulement dans l'histoire, mais aussi dans l'écriture de Moravia: le choix des mots et leur place rendent ses phrases de la poésie pure; des morceaux du livre sont agréables à lire non par leur signification, mais seulement pour l'imagerie qu'ils créent et par leur perfection stylistique. (le seule problème, là, c'est que je ne suis pas sure que la traduction puisse rendre ces formules, si splendides en Italien)
Un roman qu'il vaut la peine de lire, un chef d'oeuvre de la littérature italienne, un livre qui condense dévastation et beauté.
SohoRiots
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le 25 janv. 2011

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SohoRiots

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