Fiche technique

Auteur :

Didier Sénécal
Genre : RomanDate de publication (pays d'origine) : Parution France : janvier 2009

Éditeur :

Fleuve Noir
ISBN : 9782265088351

Résumé : Certains criminels sont protégés par leur statut, par leur célébrité, par leurs appuis politiques ou médiatiques. Ce sont des intouchables. Et les policiers savent qu'il est inutile de monter un dossier ou d'ouvrir une enquête préliminaire : avec ces gens-là, la Justice ne passera pas. À moins qu'en dernier recours ils ne fassent appel à l'un de leurs collègues réputé pour ses méthodes de franc-tireur : le commissaire divisionnaire Lediacre, homme calme, souriant, courtois et totalement incontrôlable.La charité a toujours attiré son lot d'escrocs. En parfait représentant de ce qu'on pourrait appeler le Charity Business, Pierre-Guillaume Heuzé siphonne allègrement, depuis des années, les comptes de son ONG dédiée aux orphelins du Sud-Est asiatique. Lediacre et son adjointe, le capitaine Hélène Vermeulen, se sont juré d'avoir sa peau. Mais en s'intéressant de plus près aux dossiers du très médiatique PGH, ils mettent le doigt sur d'autres activités suspectes. Des victimes du tsunami de décembre 2004 à celles de l'ouragan Katrina, personne n'échappe à ceux qui détournent la compassion et le chagrin, et qui ont choisi de tirer profit des petites filles et des petits garçonsDidier Sénécal a été professeur d'histoire en région parisienne, à Milan et à New York, avant d'entrer dans l'édition en 1983. Journaliste au magazine Lire pendant dix-sept ans, il est lecteur dans différentes maisons d'édition, traducteur et auteur d'une quinzaine d'ouvrages.Extrait du livre :Dans n'importe quel service de police à peu près normal, une enquête commence par une réunion dans un bureau. On s'assied autour d'une grande table, généralement en mélaminé blanc ou en plaqué bouleau, et un commissaire sain d'esprit expose à ses troupes attentives les données du problème, avant de leur répartir le travail. En français moderne, le chef briefe, puis dispatche. Cela se passait toujours ainsi du temps où je travaillais à l'Office des stups, à Nanterre. Les choses étaient claires, nettes et raisonna