Fiche technique

Auteur :

William S. Burroughs
Genre : CorrespondanceDate de publication (pays d'origine) : Parution France : octobre 2007

Éditeur :

Christian Bourgois Éditeur
ISBN : 9782267019438, 9782267019438, 9782267006377

Résumé : «Nous nous connaissons depuis 1945, nous vécûmes ensemble pendant quelques mois en 1953 dans l'idyllique Lower East Side d'avant la guerre du Vietnam entre les avenues B & C dans la 7e Rue Est, que connurent Kerouac, Corso et d'autres amis, où nous avons assemblé le texte des Lettres du Yagé et de Queer et nous avons eu une affaire de coeur», confie Allen Ginsberg dans sa préface.De Rome en décembre 1953 à Copenhague en août 1957, le futur auteur du Festin nu écrit à l'auteur de Howl des lettres qui sont des fictions minuscules. Ce n'est pas seulement l'esprit de cet écrivain cosmopolite, dont l'existence est aussi picaresque que ses oeuvres, qui nous est révélée par ces lettres, mais aussi un authentique journal de bord de son écriture.Né à Saint-Louis en 1914, William Burroughs émigre à New York à la fin de ses études et s'installe avec Joan Vollmer, qu'il épouse en 1946, dans un appartement partagé avec Jack Kerouac et Edie Parker. C'est à cette époque qu'il rencontre Allen Ginsberg et devient héroïnomane. Il commence à écrire vers 1950 et tue accidentellement sa femme en 1951. Il s'éclipse alors en Amérique du Sud avant de s'installer à Tanger en 1954. Après une cure de désintoxication à Londres, il emménage dans un hôtel parisien où il élabore la technique du «cut-up». C'est en 1975 qu'il repart vivre à New York, où il est reconnu comme écrivain majeur de la littérature américaine. Il meurt en 1997 à 83 ans. L'essentiel de son oeuvre a paru chez Christian Bourgois.Extrait du livre :SOUVENIRS DE CORRESPONDANCEJ'adore l'auteur de ces lettres pleines d'humour noir et de douloureuses récriminations. Dès cette époque, Kerouac qualifiait Burroughs «d'homme le plus intelligent d'Amérique», et des dizaines d'années plus tard, je dirais qu'il avait raison. Je ne vois du moins personne d'autre qui puiss