La langue de James Joyce m'était complètement inconnue. Jusqu'à la lecture de ce livre, il ne s'agissait que d'un des plus grands auteurs. Par ce livre, nous découvrons l'intimité de cet homme, une intimité sentimentale et sexuelle. Une fois la gêne de cette découverte personnelle passée, la tendresse provoquée par les doutes de l'homme face à cette femme. En effet, Joyce commence à écrire à cette jeune femme pour lui dire qu'il tient à elle. Il n'appelle encore cela de l'amour et il devient ainsi libre d'en faire ce qu'il veut. Ce qu'il veut c'est Nora, son esprit, ses pensées, son corps et encore plus encore. Le développement de cette relation est capitvante renforcée par le seul point de vue de Joyce. Nora reste un objet de désir. La passion est dans les yeux de celui qui regarde. Pour le lecteur, Nora est passionnante. La limite de ce livre en est son propre principe, un recueil de lettres. Il n'y a pas de fin, Joyce et Nora se retrouvent comme le laisse supposer la dernière lettre.
"tu me demandes pourquoi je ne t'aime pas, mais vraiment il faut que tu croies que j'ai beaucoup d'affection pour toi et que si désirer posséder une personne totalement, admirer et honorer cette personne profondément, et chercher à assurer le bonheur de cette personne en toutes choses c'est "aimer" alors peut être que mon affection pour toi est une forme d'amour."
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le 16 juil. 2012

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