L'exemple typique du livre que sa popularité a un peu "pourri".
Toutes les versions abrégées, simplifiées, les adpatations diverses (films, la BD d'Eisner...) que j'ai pu lire me l'avait fait adorer et j'étais un fan inconditionnel de l'oeuvre.
Oui, mais en fait quand on lit la version de 730 pages, c'est pas la même.
Au revoir chasse folle et rythmée, et bonjour ennui et quotidien d'un bateau de pêcheur. Bonjour descriptions interminables de baleines et cachalots dont on apprend l'histoire, l'anatomie, le mode de vie en long et en large.
Le livre est un gros manifeste en faveur de la chasse à la baleine, avec en fond un récit d'aventure, mais la chasse de Moby Dick n'occupe que les 40 dernières pages et ça reste malheureusement léger.
Reste un charme indéniable et un vrai témoignage de ces voyages qu'on connait pas forcément, surtout à notre époque, mais c'est quand même long, lent et laborieux.