Mon journal de Sibérie, 1915 - 1918, dans les camps de prisonniers

Fiche technique

Titre original : Die Armee hinter Stacheldraht. Das Sibirische Tagebuch

Auteur :

Edwin Erich Dwinger
Genres : Récit, HistoireDate de publication (pays d'origine) : Langue d'origine : Allemand

Traducteur :

De La Condamine
Parution France : 1928

Éditeur :

Editions Payot

Résumé : Après un bref engagement sur le front russe, le jeune aspirant d¹un régiment de dragons, âgé de 17 ans est grièvement blessé et pris prisonnier par les soldats du Tsar. Avec ses camarades, il aboutit au terrible camp de prisonniers de Totzkoïe, dont des milliers de soldats allemands ne reviendront jamais. L¹administration du camp est inhumaine : les détenus meurent du typhus ou, plus simplement et plus cruellement, de faim. Dans la première partie de sa trilogie Die deutsche Passion (La passion allemande), intitulée Armee hinter Stacheldraht (Une armée derrière les barbelés), Dwinger tente de donner un sens à cette souffrance indicible, provoquée par la brutalité de l'administration du camp ; il écrit : « Tout homme qui n'est pas capable de se sacrifier pour une idée, de quelque nature qu'elle soit, n'est pas un homme au sens le plus élevé. Nous subissons ici, ce qui fait de l'homme un homme : souffrir pour une idée ». Les survivants de cet enfer sur la Terre finiront par être transportés plus à l'Est, aux confins de la Chine. Bien que la guerre entre le Reich et la Russie se soit terminée en 1917, les prisonniers de guerre allemands, devenus jouets aux mains des Blancs et des Rouges, sont maintenus dans les camps. Les derniers ne seront libérés qu¹en 1921.