Bye bye, boys

La petite romance de Wade et Avery et d'une douceur et d'une légèreté très agréable et on le ressent dès leur première rencontre et tout au long de l'histoire avec leur nombreuses taquineries.

Ces deux personnages sont attachants et contribuent à faire passer des messages forts et importants sans qu'on ait à se demander d'où ils sortent ou quel est le rapport avec eux.

Avery se protège peut-être un peu trop par moment, surtout quand on voit la gentillesse et la sincérité avec laquelle Wade s'intéresse à elle, mais on a aucun mal à comprendre ses réactions. Comme elle le dit si bien, elle a le sentiment d'être une fille cassée et, bien qu'elle ait conscience que tout les hommes ne sont pas des détraqués comme celui qui l'a violé, elle ne peut s'empêcher de vouloir se protéger. J'apprécie d'ailleurs le fait qu'elle craigne les rapprochements intimes, qu'ils soient physiques ou psychologiques, avec tout le monde et pas que les hommes, ça lui apporte une vraie cohérence et la rend un peu plus réelle.

La patience de Wade le rend d'ailleurs d'autant plus attachant. On sent dès le départ qu'elle l'intrigue et lui plaît, mais il ne la brusque pas et lui permet de s'ouvrir et de lui accorder sa confiance petit à petit.

On a affaire à deux jeunes étudiants très matures qui ont conscience des difficultés de la vie et qui ont eu leur lot de galères, mais qui ne peuvent pourtant pas s'empêcher d'y voir de belles choses malgré tout. Il n'y a que de vrais artistes dans l'âme pour trouver du beau dans les pires aspects de ce monde. Leur générosité est d'ailleurs assez marquée, ce sont de vrais perles.

Ce spin-off était aussi fluide et addictif que la saga d'origine et c'est satisfaisant de voir Avery heureuse et avec un avenir engageant.