La quatrième de couverture résume très bien ce polar, alors je n’en rajouterai pas plus. Un polar tout-à-fait classique avec le privé beau gosse, amateur de jolies femmes.
L’intérêt de ce livre est la plongée dans le Paris de l’occupation, dans des lieux où cartes de rationnement, où le champagne coule à flot et la nourriture de première qualité.
Allez, j’ose, Jean-Pierre de Lucovich a su faire vivre l’atmosphère (atmosphère, atmosphère ! est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère) de Paris sous l’occupation. Un Paris allemand, où la pègre ne souffre pas de la disette. L’auteur a également réussi à rendre la gouaille d’Arletty.
Jean-Pierre de Lucovich s’est beaucoup documenté sans que cela soit roboratif dans son écriture. Un livre léger, désinvolte, qui ne se prend pas au sérieux. L’impression en fin de lecture, d’avoir visionné un film en noir et blanc.
Ce livre d’atmosphère m’a procuré un bon moment de lecture