Sur les conseils d’un ami, et confiant après la lecture réjouissante de ‘Da Vinci Code’, j’ai entrepris la lecture du nouveau pavé de Dan Brown ; ‘Origin’.
Alas ! Il s’agit d’un roman de train, poussif et plutôt creux. Le ‘secret’ qui nous promène au fil de près de 400 pages de guide touristique à grand renfort de citations Wikipedesque n’est un secret pour personne, si ce n’est pour quelques irréductibles créationnistes étasuniens et autres illuminés (non, je n’ai pas dit illuminatis !). Construit autour du même squelette que ses précédents livres ; un secret, une femme incroyablement belle, un sicaire revanchard, une société plus ou moins secrète, Dan Brown, dans son style d’écriture plat, nous délaie à l’envi une sauce de plus en plus insipide.
Les 150 dernières pages qui se veulent le climax du bouquin ne sont qu’un maigre soulagement en comparaison de la souffrance inutile de la trop longue première partie.
On pourra largement s’en passer, sauf bien sûr pour les irréductibles du genre.