Critique de Shaynning
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Ce petit album jeunesse de la maison Martinière aborde avec humour la problématique de cyberdépendance, plus spécifiquement les réseaux sociaux.
Dans une petite ville du Nord, une famille pingouins composé de maman, papa et d'un garçon pourrait être comme les autres familles. Hélas, Papa pingouin n'a qu'une chose en tête: son portable. Il passe ses journées sur son ordinateur, dès le matin en fait. Il rate tous les moments en famille, des parties de ballon aux soirées films. Maman pingouin est découragée. Un jour, il n'y a plus de réseau, ce qui plonge Papa pingouin dans un état colérique. Il parcours la ville en quête de réseau et va même s'aventurer sur la limite de la banquise. Celle-ci cède et le Papa se retrouve prisonnier sur un morceau de glace à la dérive. En soi, ce ne devrait pas être un problème, il n'a qu'à plonger pour rejoindre le bord. Mais Papa pingouin refuse d'abîmer son précieux ordinateur dans l'eau et reste donc sur son radeau durant des heures. Il sera sauvé par un ours polaire, qui poussera ledit radeau vers la ville des pingouins. Après une prise de conscience, papa pingouin décide d'utiliser son portable comme une luge, poussant les autres pingouins à faire de même sur divers objets à écrans.
Un album rigolo sur le thème de l'addiction aux écrans et de ses effets pervers. Seul hic, contrairement à certaines œuvres, elle n'apporte aucune solutions concrètes. Elle se contente d’illustrer le fait de passer à côté de ses relations quand on est obnubilés par ceux qui sont virtuels.
Tout comme l'album "La fabuleuse machine à se faire des amis", "Papa est connecté" illustre aussi la superficialité des amis virtuels, qui ne sont jamais là quand les gens en ont réellement besoin. Rien ne remplace les êtres réels. Au final, Papa est connecté, mais pas au bon monde.
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Créée
le 14 mai 2021
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