Une belle entrée en bouche.

Fervent amateur de Midnight in Paris, et plus globalement d'un souvenir non vécu de ce Paris des années 20, les premières notes de Paris est une fête m'ont immédiatement transporté au sein de la capitale de l'époque.

Tout en ayant en tête Fautless de Moins le Quartet, quel bonheur que de gambader dans les rues de Paris et d'aller à la rencontre de cette galerie de personnages atypiques ayant marqué (ou presque) l'histoire de la culture de l'époque !

Au départ enchanté des longues descriptions du quotidien insouciant de l'auteur, semblant passer plus de temps à manger en terrasse, aimer sa femme et boire du vin blanc (avec des huitres bien sûr !) qu'à véritablement écrire, le récit non-linéaire devient progressivement lassant.

Peut-être sont-ce ces longues descriptions demandant à l'imagination de s'accrocher pour tout visualiser, ou la redondance du style de Hemingway (certaines phrases me semblaient parfois interminables) ou encore la mélancolie dans laquelle il semble s'enfoncer progressivement à mesure que les notes passent, j'ai fini par décrocher un peu. Il me tardait de clôturer cette découverte.

Néanmoins, de jolis passages, des personnages délicieux à rencontrer, une ambiance magnifique, Paris est une fête n'est peut-être simplement pas la meilleure oeuvre pour découvrir Hemingway.