Je tiens tout d'abord à remercier Frédérique Giacomoni des éditions le passager clandestin de m'avoir permis de découvrir à l'occasion de l'opération Masse critique de Babélio du mois dernier, cette œuvre. Merci pour ce petit mot écrit de votre main sur votre carte qui m'a extrêmement touchée.


Que dire sur Pigeon, Canard et Patinette ?


Tout d'abord, parlons du titre et de la couverture, je le fais rarement mais je trouve ici que ça s'impose. Cette poupée pratiquement intacte à part ses yeux dans une pièce désaffectée laisse prédire le pire mais également a une touche rassurante comme si le pire n'était finalement pas la fin, et apporte la touche d'espoir.
Quant au titre, il est difficilement plus accrocheur ! Il ne laisse pas indifférent et m'a capté.


En ce qui concerne le livre, nous découvrons des personnages attachants malgré le nombre de pages réduit. Je ne vous refais pas l'histoire qui est déjà assez détaillée dans le synopsis. Mais voilà, j'ai toujours eu du mal avec les nouvelles et là encore j'en veux plus.


Je souhaite m'adresser exceptionnellement à Fred Guichen, afin de lui dire que j'attends la suite. Ceci n'est qu'une mise en bouche ? Je l'espère.
J'ai envie d'en avoir plus. J'ai envie d'avoir le point de vue de plusieurs personnages, celui tout d'abord de la fille Bouquin (qui est le père, comment va-t-elle vivre le fait de devenir mère, quels sont ces doutes et ses angoisses, mais également ses instants de bonheur) ; ensuite le contremaître (va-t-il revenir, est-il condamné, va-t-il se rendre compte que les idiots ne sont pas ceux auxquels nous pensons) et ensuite petit Frère dont la description m'a énormément bouleversée (que ressent-il exactement au sujet de la bête).


Vous l'aurez sans doute compris, cette nouvelle est loin d'avoir assouvi tous mes besoins de réponses, mais ce fut une très belle découverte que cette œuvre. Avec une plume simple mais très bien maîtrisée sans fioriture, elle est réellement efficace. Elle m'a fait me poser beaucoup de questions autres que celles déjà évoquées ci-dessus : comment l'auteur s'est-il documenté pour écrire cette nouvelle. Est-ce que ça existe vraiment compte-tenu des différentes catastrophes nucléaires que nous connaissons, j'avoue être trop frileuse pour faire des recherches.


Cette nouvelle a donc un gout de peu mais qui est passionnante. Si vous décidez de lire ce livre ne chercher à pas à voir une vitrine du musée des horreurs mais comme une œuvre qui présente des gens qui ressentent, qui vivent, qui chérissent et qui ont développer un nouveau sens qui nous échappe.


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exuline
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le 22 févr. 2016

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