Critique littéraire sur Propriété privées de Pascale Fonteneau

Pascale Fonteneau, alias Marie Trajan et d’origine française, est née le 29 avril 1963 à Fougères, en Ille-et-Vilaine. Elle s’installe avec ses parents à Bruxelles en 1971.

Ensuite, elle est diplômée en journalisme et en communication de l’ULB. En 1986, elle devient attachée de presse du festival de court métrage « Média 10/10 ».

En 1992, elle décroche son premier contrat chez Gallimard dans la collection « Série noire » grâce à Confidences sur l’escalier. Elle a écrit beaucoup de romans du genre roman noir, mais elle a aussi écrit des recueils de nouvelles ainsi que de la littérature jeunesse.

Résumé :

L’histoire commence par deux personnages, Henri et Robert, qui surveillent les rues chaque soir pour venir en aide à la police à cause d’un cambriolage dans le lotissement des Fleurs récemment. Ils discutent principalement de leur vie et celles de leurs voisins : Denis Lassalle, ex-militaire, Régis Weiss, seul opposant aux milices, les frères Sauteur, les Durant et quelques autres, trop tôt disparus. Henri, qui déprime depuis le jour où sa femme l’a quitté, reprend goût à la vie grâce à Robert.

Jusqu’à un soir où ils découvrent un cadavre. Ils décident de s’en débarrasser pour ne pas perturber le voisinage, mais cette action à des conséquences, car le lendemain, on apprend qu’un des patrouilleurs est porté disparu. Ensuite, c’est au tour de Robert de se volatiliser, ce qui laisse Henri qui va partir à la recherche des deux disparus.

Critique :

Au fil de l’histoire, d’un humour grinçant, on découvre la vie des citoyens du lotissement des Fleurs, ce qui se passe, ce qu’ils font quotidiennement, leurs sentiments grâce au personnage d’Henri dont les citoyens vont avoir une interaction avec lui-même si lui-même ne veut pas interagir avec ces personnages et veut rester seul.

Malheureusement, malgré que les personnages sont attachants, le manque d’émotions se fait sentir ce qui donne au roman un côté plat ainsi qu’un petit sentiment d’empathie à l’égard de Henri, mais pas plus. J’ai eu beaucoup de mal à m’adapter à se lire, car ce n’est pas le genre de livre que je lis.

Oui, la lecture du livre en soi est facile à lire grâce aux paragraphes qui sont découpés en plusieurs morceaux, la structure du roman est correcte, mais il est trop descriptif ce qui fait qu’il est difficile de rester tout au long du bouquin concentré, car on s’ennuie assez facilement, mais aussi on a beaucoup de mal aussi à se plonger dans le livre ce qui fait qu’on a envie de faire autre chose.