Eh bien, eh bien, quelle surprise ce roman. Il s’agit du premier Mary HIGGINS CLARK que je termine (j’avais entamé La nuit du renard il y a très longtemps mais une malencontreuse rencontre avec une canette de coca a écourté l’aventure …) et j’en ressors conquise !
Il y a énormément de personnages, peut-être un chouia trop pour réussir à tous se les mémoriser se dit-on, puis en fait non car chacun a un caractère différent des autres, un prénom typique qui ne peut pas se mélanger ou s’associer avec autrui. L’auteure changeant de point de vue très souvent, on peut craindre de vite perdre le fil de l’intrigue, s’emmêler les pinceaux, alors que pas du tout. Elle remet en mémoire leur pédigrée chaque fois qu’un personnage est peu présent mais dont le point de vue est celui utilisé. Par exemple un clochard n’apparaît qu’à deux/trois occasions, mais on ne l’oublie pas pour autant car il est parfaitement infiltré au court du récit.
J’ai beaucoup apprécié le fait que l’on ai plusieurs tueurs possibles, que des preuves convergent vers une première personnage, d’autres une seconde, sans pour autant disculper les premiers. Tous sont des tueurs potentiels, tous ont un secret à garder, de sombres facettes ) cacher aux yeux du monde. Néanmoins j’avais trouvé le tueur parmi tous! Eh ouais ! Bon je vais redescendre direct de mon pied d’éstale car c’était un pur coup de chance pour être honnête ahah Car absolument rien ne pouvait prouver qu’il s’agissait bien de lui, mais un pressentiment me disait « Lui je ne le sens pas, l’est trop normal parmi la ribambelle de dégénérés » Preuve que le récit est top, on ne peut rien affirmer jusqu’aux vingt dernières pages. Le doute est présent, tout est possible, le danger rôde.
Le suspense et l’empathie sont très présents dans les lignes du livre, car on découvre des blessures profondes en chaque personnage. Chacun a eu son lot de peine et de douleur dans la vie, on souhaite vraiment une fin heureuse pour eux. Pouvoir panser les peines et aller de l’avant, vers un avenir plus heureux.
En résumé, je ne m’attendais pas à autant être prise dans ce livre, je l’ai fini en 24 heures. Un sujet douloureux avec l’assassinat d’une jeune femme, mais aussi la douleur du deuil, de ne pas savoir la vérité, vouloir aller de l’avant. On suit aussi les recherches de la police qui mène l’enquête, leur impuissance face à leur impossibilité de prévoir l’inévitable. Et puis le stress quoi, être dans la tête du tueur et savoir ce qu’il va et veux faire c’est toujours flippant quand on voit notre petite héroïne se jeter dans la gueule du loup ! Excellente lecture du soir !
https://cenquellesalle.wordpress.com/2018/01/30/recherche-jeune-femme-aimant-danser/