café du commerce (par un auteur manifestement assez prolifique)

Un ouvrage trouvé par hasard dans la bibliothèque de mon quartier, qui habituellement fait des achats plus avisés ! L'auteur est notamment un ancien principal de collège, mais cela ne l'empêche pas de tenir des propos à la fois réactionnaires, et caricaturaux ! Je ne souhaite pas accorder beaucoup de temps à cet ouvrage qui ne le mérite pas, aussi serai-je assez bref et sans trop de nuance dans mon propos : l'ouvrage fustige la bienveillance généralisée qui s'apparenterait "à de la complaisance . De la carotte associée au bâton, il ne reste plus que le légume" dit l'auteur. Certes c'est le règne du "pas de vagues", mais l'institution fait quand même parfois le boulot !!! Combien d'élèves souffrent en silence dit-il, l'école serait sous la coupe de fauteurs de troubles. Plus loin, quand on voit les propos sur la laïcité, l'islam et l'intégration (titre d'un chapitre), on a un discours que ne renierait pas l'extrême-droite. On a également un discours anti-profs (dont les syndicats font la loi au ministère), anti "pédagogiques", sur le niveau qui baisse, les familles qui utilisent les aides pour tout autre chose que pour l'éducation de leurs enfants (avec un propos proche de celui de Blanquer : "lorsque l'on sait que la période de versement de l'allocation de rentrée scolaire est aussi l'une des meilleures pour les vendeurs d'électronique et d'informatique (...) on peut se poser des questions - en fait non, on connaît les réponses-"

Bref, tout n'est pas complètement faux dans ce qui est dit, je pourrais partager quelques-unes des critiques mises en avant, mais l'auteur ne fait preuve d'aucune nuance et avance ses idées caricaturales et nauséabondes sans la moindre retenue. Un discours très à droite voir à l'extrême-droite avec cet argument répété plusieurs fois d'une institution qui choisirait la bienveillance pour ne pas être taxée de racisme...

Bref, j'ai trop parlé de ce bouquin, désolé, mais il est à gerber.