Stylistiquement, Robert LITTELL me pèse. Je l'avais déjà ressenti dans la Compagnie.
Un livre maladroit, pas très bien écrit, commun dans plus de sa moitié pour tout ce qui concerne la description intime des personnages et des sentiments. Le contexte historique, le portrait froid des grandes figures (Lénine, Staline, Trotski) y est plus réussi.
Et puis, plus le livre se déroule, après le passage quasiment escamoté de la seconde guerre mondiale, et plus le roman trouve un autre souffle, dans un style plus agréable, plus habile et avec des ressorts plus complexes et moins tape à l'oeil.
Au final une bonne surprise, mais plus de la moitié du roman me laisse malheureusement et au final un souvenir presque pénible et très laborieux.