Combien il est étonnant, quand son auteur préféré décide de sortir plusieurs publications, après des années de silence, la même heureuse année. Plein les yeux, et en couleurs. Léa aurait-elle délaissée le Noir? :D Et bien non, toujours aussi profonde, sa littérature prend ici un parfum de bougie, d'épices, de terres ocres et lointaines. Ses racines, peut être? Ce livre rempli d'étape sur un même thème tisse de nouveaux ponts entre les univers entrelacés; on retrouve des fils anciens et récents, à d'autres époques, et on jubile de se dire "oh! il était donc déjà là!" ou "il a connu ça!"... bref, des joies furieuses, des passions terribles et une incroyalbe... Joie de vivre. Si, si, je ne sais comment le dire, mais l'ocre de la splendide couverture de Dorian a retranscrit la beauté intérieure. Les nouvelles comme Gold, la bien nommée, ont une poésie du mot qui m'avait manqué. Et derrière chacune des histoires, une culture et une recherche incroyable, sur les lieux, temps, arts. Ce livre est un voyage, voilà tout.