Avertissement : le début de la critique divulgue quelques informations relatives à la fin du premier tome "Nos si beaux rêves de jeunesse"
Alors que les rêves de jeunesse semblent s'estomper du fait d'un destin capricieux, Mélina accouche d'un garçon, Jean, alors qu'Étienne se retrouve prisonnier de guerre après la débâcle de 1940. Et les choses n'iront pas en s'arrangeant puisqu'Étienne désireux de revenir à tout prix, enchaine les évasions qui se soldent par une reprise et une aggravation de ses conditions de détention tandis que Mélina glisse un doigt avant d'y passer la main dans des actions de Résistance afin de contribuer à raccourcir cette satanée guerre et rapprocher la date du retour d'Étienne.
À la fin, tous ces efforts finiront par dégoûter le Destin malveillant qui jettera enfin l'éponge …
Spoiler : … à moins, qu'encore une fois, ce soit Garonne qui intervienne discrètement. En tous cas, c'est devant elle que Mélina et Étienne se retrouveront, enfin, avec une foi intacte dans l'autre.
Signol signe à travers ces deux romans un magnifique portrait de deux enfants devenus adultes dans un long apprentissage de la vie. Le deuxième tome est tout aussi intense que le premier entre les dangers courus par l'une dans ses activités patriotiques et par l'autre dans ses multiples évasions. L'ayant lu en 2025, je dois dire que j'ai eu de la chance puisqu'il ne m'a pas fallu attendre un an pour que soit publiée la suite …
À la fin, il n'est pas impossible que les "si beaux rêves de jeunesse" puissent se concrétiser en de nouveaux quotidiens "jours de fête"