Silver Water par Adelyn

Quand je vois qu'une telle daube a presque la note de 8 sur SC, je manque tomber à la renverse.

Les personnages sont très manichéens : il y a d'un côté les gros méchants, le flic corrompu et le (tiens, ça faisait longtemps) mari pervers narcissique; de l'autre, les gentils, courageux, innocents et victimes Audra, enfants, Danny qui sort de nulle part.

Une tentative de nuance est faite au travers de Collins, qui trempe dans une sordide histoire pour payer les soins de son enfant malade (original), mais ça ne prend pas.

L'histoire est tirée par les cheveux. Les scènes d'action, ubuesques et incohérentes. Une femme à bout de force maintient en respect à mains nues une brute épaisse. Une pince coupante apparaît par magie au milieu d'une forêt. Un gamin de 10 ans dégonde un verrou avec un canif au travers d'une trappe. Des gamins parviennent à s'orienter dans une forêt immense, et leur mère, à les suivre. Une femme stoppe comme ça, même pas peur même pas mal, l'alcool et les cachets après des années d'addiction.
Ne manquent que l'arrivée du Père Noël et de la Petite souris pour compléter le tableau.

Non mais franchement, faut arrêter à un moment.

C'est nullissime.