C'est dans un style médiocre, vautré dans le stupre, qu'un narrateur inconséquent, type même du Parisien égotiste et ignorant du monde, — qui, j'espère, n'existe pas réellement, — se laisse porter par des idées qu'il saisit à peine, jusqu'à une page finale où l'attend le seul événement du livre : une conversion misogyne. Parce que Myriam (nom hébreu de Marie) l'a quitté, l'homme se détourne de la Sainte Vierge qu'il a visitée à Rocamadour ; voilà en quelques mots le point intéressant du bouquin, autrement plein des fantasmes de son auteur, le même genre de cochonneries qu'on a pu trouver chez Jean-Marie Blas de Roblès (s'ils ne le sont pas déjà, ces deux auteurs pourraient être amis).