"Hélène est une femme sans histoires à la vie lisse. Un jour, sur un coup de tête, elle trompe son mari pour la première fois avec un inconnu. L'adultère vire au cauchemar quand, au lit, l'amant sans nom meurt d'une crise cardiaque. Hélène s'enfuit, décidée à ne jamais en parler, et surtout, à tout oublier. Mais dans l'affolement, elle laisse son sac à main avec ses papiers dans la chambre de l'inconnu. Happée par une spirale infernale, Hélène ira très loin pour sauver les apparences à tout prix. Jusque où ?"


Comment ai-je découvert ce livre ? Ma mère l’avait acheté et lu il y a quelques années


Mon avis : Il s’agit de mon troisième roman de cette auteure après Elle s’appelait Sarah et A l’encre russe. Il se lit très rapidement grâce à un style simple et à de courts chapitres de deux à quatre pages qui donnent du rythme au récit. Pour moi, il conviendrait parfaitement comme lecture d’été/de plage. L’histoire n’est pas transcendante ni originale, puisque les évènements sont souvent prévisibles. Cependant, je l’ai tout de même trouvée plaisante à lire, du fait que la situation vécue par Hélène peut arriver à tout le monde. En effet, personne n’est à l’abri d’un coup de folie. Pour autant, je n’ai pas spécialement porté d’intérêt aux personnages. J’aurais apprécié un roman un peu plus long et développé pour permettre de creuser les personnalités des différents protagonistes. En effet, Hélène, pourtant personnage principal, n’est pas attachante car sa personnalité n’est pas aboutie et ne met en avant que sa lâcheté. Je ne parle même pas de ses enfants qui sont trop peu présents à mon goût, ou encore des ressentis du mari qui ne sont pas abordés puisque nous nous concentrons seulement sur le point de vue d’Hélène. J’aurais pu passer outre ma perception des personnages si le dénouement final m’avait plu, mais j’ai vraiment été déçue par la fin, qui en réalité n’en est pas une. Je ne suis pas contre les fins ouvertes, mais seulement quand l’auteur nous donne un minimum de pistes pour nous guider. En effet, j’avais vraiment l’impression qu’il manquait une dizaine de pages, ce qui m’a laissée perplexe en refermant mon livre.

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le 30 oct. 2015

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