Beatnik.

Sur les origines d'une génération et Le Dernier mot sont deux textes écrit par l'écrivain américain Jack Kerouac en 1959.Jack Kerouac c'est LA figure de proue de ce que l'on appelle communément la Beat Géneration,le mouvement littéraire qui imprégna la totalité des années 50 et qui correspond à la réouverture des mœurs,perdues en quelque sortes depuis les années folles.
Le premier texte est avant tout une explication de ce que signifie le terme "Beat" tandis que dans le second,l'auteur décrit quelques unes de ses nombreuses aventures et expérience autour du monde,tel une corrida au Mexique ou même sa propre vision de l'histoire.
Le livre étant rudement court et si spécial,je ne pouvais bien entendus pas véritablement peser son "poids" de la même manière qu'avec tout les autres que j'ais jusqu'alors critiqué.Un six s'imposait alors premièrement parce qu'il me fallait être objectif sur Kerouac et sur sa manière d'écrire.
Pour un néophyte,l'écrivain est déroutant.Sa prose s'étire indéfiniment et se constelle de multiples apartés tel une longue autoroute de mots.On a très souvent du mal à reconnaître le style d'un écrivain ; pas avec Kerouac . Sa technique d'écriture est reconnaissable entre milles autres.Il donne cet impression de vagabond ayant tant d'histoire à raconter qu'il va se mettre à vider sa mémoire et son ressentis comme un sac,en larguant ça et là des mots tout aussi étranges les uns et autres afin d'ancrer la situation le plus profondément possible.
Le problème que l'on peut rencontrer avec Kerouac c'est de ne pas toujours savoir où il veut en venir.Prenons le premier texte par exemple:ce dernier semble être une rotation constante autour du sujet principal.Ceux qui cherchaient donc là une explication au terme "Beat Generation",passer votre chemin. Kerouac n'aimait pas particulièrement cette appellation et en joua très souvent,autant dans le privé,dans ses écrits qu'en public,sur les plateaux télé ( https://www.youtube.com/watch?v=-r2aOSoRsoE ).C'est le charme de Jack Kerouac d'embobiner son monde , d'haïr
ce qu'il a crée (a savoir le mouvement hippie) et de s'enfermer dans un mystère imbibé d'alcool et de drogue.C'était ça Kerouac et c'est tout ce souffle d'un homme perdus au seuil d'un monde faits de mouvements qui transpire entre l'encre de ces lignes.
Si vous en avez la capacité,démarrez votre apprentissage Kerouacien par "Sur la route" avant de lire ce petit livre d'une centaine de pages.La pilule beatnik passera rudement mieux.