"Pourquoi la nature m'a-elle offert une si belle créature pour finalement s'acharner à la détruire ?"
Charles Darwin


La nature n'est qu'une chaîne immense de causes à effets qui découlent sans cesse les uns des autres. Ceux-ci sont fortifiés ou affaiblis, accélérés, ou retardés, simplifiés ou compliqués, engendrés ou anéantis par les différentes combinaisons ou circonstances qui changent à chaque fois les directions, les tendances, les lois, les façons d'être et d'agir des différents corps qui sont mus.
Paul Henri Thyry Baron d'Holbach. Système de la nature.


Selon le Baron d'Holbach l'ordre de la nature n'est qu'un état temporaire dont le désordre représente épisodiquement par son équilibre la remise en question.


Ceci en relation avec leurs procédures internes alternatives et spontanées enfantées en fonction de la soudaineté des transformations environnantes de leurs différentes causes à effets moteurs de leurs transformations.


L'ordre et le désordre ne sont finalement que la nomenclature d'un même processus.


L'événement accident alimentant son déterminisme contingent en fonction du planning de ses journées.


La liberté est un leurre. Elle ne peut pas s'exprimer dans un contexte ou chaque individu ne génère ses pulsions qu'en fonction de sa nature et de ses objectifs dont il est prisonnier.


Pas d'idées innées ni aucune imagination.


Tout est nécessaire et se construit sans dieux car tout n'est que le résultat du comportement de notre nature dans un environnement obéissant à des règles qui nous sont imposées et que nous entretenons par nos différences.


Le mal comme le bien ne sont qu'une même force que l'univers utilise à son avantage entretenant à chaque moment de son existence un équilibre simultané entre ses certitudes et ses doutes.


Dieu ne ferme jamais une porte sans en ouvrir une autre mais ces deux portes ne sont bien souvent que la complémentarité de leurs contradictions.


L'âme subordonnée au corps nait et meure avec lui en pilotant de son vivant par son ressenti toutes les parties internes et externes de nos organes et de nos anatomies n'étant que les otages de leurs différents concepts.


Rien ne peut exister sans son contraire. La mort est l'antonyme naturelle de la vie.


Tout ce qui se déploie atteint un pic déclenchant son déclin.


Nous n'avons qu'une chose à faire, se réaliser dans le contexte de notre époque pendant que nous possédons la totalité de nos moyens puis de vivre avec nos acquis en attendant notre fin.


La nature n'est peut être finalement qu'un à priori au même titre que l'espace et le temps, imprévisible et cachottière, un fauve instinctif dissimulé ne distribuant ses peines ou ses bienfaits qu'en fonction de la spontanéité transcendante de ce qu'elle ressent, au moment ou elle le ressent ou l'église de Satan une invisibilité insensible châtiant selon son humeur justement ou injustement toutes les étincelles vertueuses ou vicieuses de notre existence.

convivio
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le 15 janv. 2019

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