Voyage au bout du Talmud

"Talmud, voyage au bout de la nuit" sous le pseudonyme "Juda le Prince" qui reste un mystère car il n'a rien écrit d'autre et a l'air d'être à la fin de la trentaine vu sa manière d'écrire.

Il a lu l'ouvrage représentant la loi orale judaïque dans ses deux versions ainsi que d'autres écrits s'y rapportant. Il fait un résumé de ce qu'on peut y trouver dedans, pédophilie, sexisme, inceste, racisme et ainsi de suite. En conclusion on remarque que le Talmud, le Zohar (kabbale, magie,...) et autres ont été écrits dans une volonté de s'extraire des peuples et imposer sa toute puissance sous couverts de missions divines et de messianisme. Les juifs suivent des textes religieux pour son utilité matérielle et pas pour sa spiritualité, de cette différence nait toute les volontés les plus extrémistes pour réguler une communauté et un orgueil consanguin à des fins d'enrichissement (principalement)
Dans les écrits (toujours judaïques) se rapportant, on y voit beaucoup de magie et des signes de vouloir toujours aller plus loin dans la création de lois permissives. Les rabbins sont bien loin de Dieu lorsqu'ils improvisent autant de commandement destinés à l'élargissement de leurs propres pouvoirs.

Vers la fin du livre, l'auteur fait un lien entre Islam et Judaïsme, s'essayant à rapprocher ces deux sémitismes se livrant un combat à mort depuis bientôt 1400 ans. Il y voit les mêmes genre de lois très douteuses (ce qui implique d'ailleurs que ces deux religions sont beaucoup plus politiques que philosophiques, matérielles que spirituelles (du fait par exemple de leur régulation omniprésente positive dans le sens qu'elles favorisent l'émergence de la force plutôt que de la transmission)) sexisme, guerrières, esclavage, domination des non-croyants (pas seulement dans les hadits ou la Sunna (qui contient aussi de la magie) mais aussi dans le Coran). D'un cote le matérialisme utilitaire et de l'autre l'impérialisme multiculturel : un ordre mondial indirect par l'abandon de l'esprit (par la consommation et l'individualisme) et un autre par la colonisation violente. L'auteur finit par dire que le sémite est profondément passionné du fait de son mépris de la terre (immigration ou expansion), l'occidental voit l'intérêt des choses par l'enracinement et la perpétuation de la tradition se superposant à son individualité : les civilisations sont donc incompatibles. Les deux religions orientales servant la canalisation des sémites essentiellement hostiles aux autres peuples leur permettant de ne pas imploser en retournant leur énergie contre eux même, le christianisme, lui, renforçant un climat de paix et de perpétuation des valeurs ancestrales pour étendre la liberté de chacun. Les deux religions sémites sont profondément hostiles aux cultures et à l'épanouissement de l'homme, elles sont des idéologies qui se servent elles mêmes, les hommes servant des idées pour éviter de prendre ses responsabilités et se servir soi-même.
Pour parler un peu de la forme, elle est un peu bancale. On commence le livre par une préface beaucoup trop longue pour une préface justement. L'auteur enchaine avec des chapitres de longueurs très variables. Il a privilégié le fait de reprendre le Talmud (et les autres livres) partie par partie plutôt que thème par thème ce qui donne un ouvrage assez indigeste du fait que l'on passe d'un sujet à l'autre dans le même chapitre et qu'on revient dessus sans apporter quelque chose nouveau plus tard. Au final le nombre d'extraits repris est très faible, ca donne une idée des thèmes mais pas des textes religieux à proprement parler.